Depuis des années, l’univers de la beauté a vu se multiplier l’usage de produits chimiques, en particulier dans le domaine des faux ongles, des vernis semi-permanents et des gels de modelage. Leur efficacité a longtemps séduit, mais la science a depuis mis en lumière leurs risques pour la santé. À tel point que certains de ces ingrédients sont aujourd’hui progressivement interdits par les autorités sanitaires. 

Si vous êtes adepte des prothèses ongulaires, des gels ou des vernis semi-permanents traditionnels, vous avez très probablement déjà été en contact avec ces substances, en particulier les TPO, classés comme substances préoccupantes.

Notre engagement : la sécurité avant tout

Chez Les Filles, nous estimons que la beauté ne doit jamais se faire au détriment de la santé. Nous avons donc choisi, dès notre création, de travailler uniquement avec des alternatives naturelles, respectueuses de la peau et de l’organisme. Nos protocoles reposent sur des actifs sûrs, testés, et choisis pour leur efficacité sans toxicité.

Pas de compromis : pour vos manucures, nous utilisons exclusivement des vernis reconnus pour leur formulation respectueuse. Ils ne contiennent ni TPO, ni BAPO, ni autres photoinitiateurs controversés. Conçus avec une composition majoritairement biosourcée, ils sont exempts de perturbateurs endocriniens connus et de substances classées CMR (cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques).

À la différence des gels classiques et de nombreux semi-permanents, nos vernis utilisent un système breveté de polymérisation LED avec des photoinitiateurs alternatifs, considérés comme sûrs et validés par la réglementation européenne. Ils sont certifiés 9-free / 12-free, c’est-à-dire dépourvus des substances les plus controversées de l’industrie des ongles.

Une profession encore trop peu réglementée

Il est préoccupant de constater que tout le petit monde de la prothésie ongulaire semble surpris d'apprendre l'interdiction prochaine de produits qu'il utilise quotidiennement, souvent sans formation en cosmétologie. Pourtant, cette réglementation est connue depuis plus d’un an...

Plus dérangeant encore, c'est depuis 2019 que cette substance figure dans la liste des CMR (Cancérogènes, Mutagènes ou Reprotoxiques) ! Elle et d’autres sont inscrites depuis des années sur différentes listes de produits controversés. Pourtant, beaucoup ont continué à les utiliser, souvent par méconnaissance ou faute d’une véritable formation en cosmétologie.

Le fait de s'y préparer à la dernière minute illustre une nouvelle fois combien il est urgent de mieux encadrer ces pratiques.

J'ai lu avec stupéfaction des déclarations de professionnelles se plaignant de devoir jeter leur stock. Mais qu’en est-il des poses réalisées depuis des années au détriment de la santé des clientes ? À l’heure où la fertilité des femmes diminue et où les maladies hormonodépendantes (comme certains cancers) progressent, il est grand temps de changer ces habitudes.

Zoom sur les TPO : de quoi s’agit-il ?

Les TPO (Trimethylbenzoyl-diphenylphosphine oxide) et leurs dérivés appartiennent à la famille des photoinitiateurs. Leur rôle : permettre aux gels et vernis de durcir rapidement sous lampe UV ou LED. Sans eux, les produits resteraient mous ou instables.

Les principaux types utilisés en cosmétique sont :

• TPO : le plus courant, présent dans de nombreux gels de modelage et vernis semi-permanents. Son interdiction totale entrera en vigueur en septembre 2025.
• TPO-L : une variante plus soluble, également largement utilisée.
• BAPO : plus puissant, employé dans certains gels à polymérisation rapide.

DGCCRF : à compter du 1er septembre 2025, l’oxyde de diphényl triméthylbenzoyl phosphine (TPO) sera interdit
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Pourquoi posent-ils problème ?

Substances cancérogènes suspectées

Le TPO et le BAPO ont fait l’objet d’études toxicologiques montrant des risques importants : toxicité possible sur le foie, mutations cellulaires (dommages à l’ADN) et suspicion de cancérogénicité. Ces données ont conduit à leur classement parmi les substances interdites ou restreintes par le règlement européen (CE n°1223/2009).

Perturbateurs endocriniens potentiels

Certains de ces photoinitiateurs pourraient interagir avec le système hormonal, même à faibles doses répétées.

Exposition cutanée et lumière UV

Sous l’effet des lampes UV/LED, les TPO se dégradent en sous-produits dont la toxicité reste mal connue. Une exposition régulière (par exemple une pose de gel toutes les trois semaines) augmente le risque d’accumulation.

Où les trouve-t-on ?

• Vernis semi-permanents
• Gels de construction pour faux ongles
• Certaines résines dentaires (hors domaine esthétique)

Le TPO n’est qu’un début…

Le règlement Omnibus VII interdit également 20 autres substances classées CMR, dont certaines étaient présentes dans des vernis, gels ou adhésifs ongulaires :

• Tétrabromobisphénol A, Bisphénol AF, Transfluthrine, Clothianidin — additifs ou résidus toxiques issus de formulations industrielles.
• Dibutyltin oxide/maleate — catalyseurs ou stabilisants dans certains polymères.
• N,N-Dimethyl-p-toluidine et Diméthyltolylamine — accélérateurs chimiques présents dans certains gels.
• 4-Nitrosomorpholine — agent toxique potentiellement présent en traces.

Ces interdictions visent à protéger la santé des clientes et des professionnelles — d’autant plus que certaines de ces substances étaient difficiles à repérer sur les étiquettes.

Attention aux fausses impressions de protection

On pourrait penser que l’application de ces produits uniquement sur les ongles limite les risques, comme si l’ongle agissait comme une barrière protectrice. C’est une idée souvent relayée sur les réseaux sociaux… mais elle est fausse.

En réalité, l’ongle n’est pas une vitre solide et étanche : il ressemble plutôt à une éponge compacte. Il paraît dur, mais reste poreux, traversé par de fines microfissures laissant passer certaines molécules chimiques. De plus, lors de la pose ou du retrait, les cuticules et la peau péri-unguéale entrent en contact avec ces substances. Enfin, les vapeurs libérées lors de la polymérisation peuvent être inhalées. Autant de voies d’exposition qui rendent illusoire l’idée d’une protection totale.

À retenir : Le TPO et le BAPO seront interdits en cosmétique en Europe dès septembre 2025 pour leurs risques sanitaires (toxicité, génotoxicité, reprotoxicité). Chez Les Filles, nous avons fait le choix de ne jamais les utiliser, depuis toujours.

Sources officielles et références

1. DGCCRF – Annonce de l’interdiction du TPO dans les produits cosmétiques à partir du 1er septembre 2025
2. Règlement (UE) 2025/877 (Omnibus VII) – Ajout de 21 substances CMR à l’annexe II du règlement cosmétique
3.  SCCS – Avis scientifique sur la sécurité du TPO à usage ongulaire (SCCS/1528/14, mars 2014) [anglais]
4. Popal et al. (2018) – Étude toxicologique sur la cytotoxicité et la génotoxicité des photoinitiateurs TPO et BAPO (PubMed) [anglais]

Choisissez la sécurité autant que la beauté : choisissez Les Filles

Parce que la beauté doit toujours aller de pair avec la sécurité, nous avons fait le choix d’utiliser uniquement des vernis formulés sans TPO ni substances controversées. Des manucures plus naturelles, respectueuses de vos ongles et de votre santé, pour une beauté élégante et sans compromis. Plus généralement, découvrez nos engagements :)

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